Le poids des secrets - Aki Shimazaki
Après la lecture de la pentalogie « L’ombre du chardon » de Aki Shimazaki, j’ai eu envie de découvrir la pentalogie « Le poids des secrets » durant la Nuits des Chouettes Littéraires (qui s’est transformées pour moi en journées littéraires).
Une nouvelle fois je fus séduite par ce style d’écriture japonais, tout en simplicité et délicatesse.
Dans « Tsubaki » nous sommes directement plongés dans un secret de famille qui sera le fil rouge de la pentalogie entre Yukio et Yukito.
L’histoire se déroule aussi en pleine guerre de 1940 avec les bombardements sur Hiroshima et Nagasaki en août 1945. J’y ai aussi découvert l’invasion d’une région coréenne par le Japon et qui sera aussi un fil rouge de ces romans en cachant ses origines coréennes pour certains antagonistes.
Dans ce second tome, entre les bombardements de Tokyo et d’Osaka, il sera question de la vie voire survie de Kukio qui s’occupera jusqu’au dernier souffle de la maman.
Les mots utilisés sont toujours aussi remplis de poésie et dégagent des sentiments émotionnels assez fort.
Il sera question dans ce tome de l’attaque du Japon sur La Corée, avec malgré un flot émigrés coréens vers le japon et qui subiront malheureusement le fameux tremblement de terre de 1924.
En parallèle la recherche d’un oncle dans une église d’orphelins pourra peut-être amener un peu de soutien ?
La défaite du Japon et l'indépendance de la la Corée n'ont rien changé à l'attitude des Japonais contre les coréens au Japon. La discrimination est toujours là.
Dans ce tome sera abordé un thème très important au Japon, à savoir celui de l’affiliation et de la transmission familiale, pouvant amené aussi à des secrets de famille.
Le poids des traditions et la honte qui peut en être accourue, pourra-t-elle systématiquement être respectée et empêcher certains mariage d’amour ?
Ce dernier tome avec une écriture plus imagée et poétique, nous relate une vie japonaise entre ses bons et ses mauvais côtés.
Par contre je suis très interloquée par l’acceptation des épouses que leur mari puisse avoir une ou plusieurs maîtresses. Je suis prête à en discuter car cela ma parait être tellement à l’opposée des coutumes japonaises que nous pouvons connaître.