Si belles en ce mouroir - Marie Laborde
Si belles en ce mouroir est un roman que j’ai trouvé d’une noirceur terrible et sans grand espoir.
Je n’ai pas été touchée par cette histoire -ce qui ne remet en rien le talent de l’autrice- où tout est noir et négatif.
Le trio de dames auraient pu être plus touchant et certains propos m’ont décontenancée venant de personnes d’un certain âge, sans pour autant rendre la chose drôle ou ironique.
Heureusement 2/3 passages assez cocasses ont sauvé l’honneur !
Synopsis
Alexandrine Dumas, quatre-vingt-cinq ans, est en convalescence dans un Ehpad où elle s’est liée d’amitié avec Marie-Thérèse, malicieuse centenaire qui rêve de revoir le marronnier majestueux qui faisait la gloire de son jardin, et Gisèle, une vieille fille de quatre-vingts ans insupportable d’indiscrétion qui pleure encore et toujours la mort de son chien. Galvanisées par un remake noir de La Belle au bois dormant qu’Alexandrine écrit jour après jour dans un cahier d’écolier, les vieilles dames fomentent des idées de vengeance. Projets de meurtres et souvenirs accompagnent les promenades, les repas infects et les parties de scrabble. Conjuguant récit à énigmes et satire sociale avec un humour irrésistible, Marie Laborde décrit les aléas du grand âge à travers ses héroïnes autour desquelles gravitent personnel médical et vieux Casanova lubriques. On rit, la larme à l’oeil.
Après avoir signé plusieurs romans dans les années 1970 à 2000, parmi lesquels Bébé d’amour (Stock, 1979) ou Le Poids du cartable (Albin Michel, 1996), Marie Laborde a pris un long congé de l’écriture. Elle revient aujourd’hui avec Si belles en ce mouroir, né de ses propres observations lors de visites à des amies accueillies en maison de retraite.