L'Affaire Rambla ou le fantôme de Ranucci - Agnès Grossmann
Grand plongeon dans un feuilleton médiatique qui durera plusieurs décennies !
Une petite fille assassinée, une frère tenu pour responsable d’avoir laissé sa grande sœur toute seule quelques minutes, une famille détruite par la perte de leur fille ainée, un coupable identifié.
Mais voilà dans les années 70 la peine de mort est encore d’actualité et le président de l’époque refusera la grâce présidentielle et l’auteur du crime sera guillotiné.
La famille sera dès lors plongée dans un flot médiatique contre son grès, car étant pour la peine de mort ils seront rendus responsables de la mort du coupable de l’acte de barbarie subie par leur fille ainée…
Des complots iront jusqu’à innocenter le coupable, rendant le deuil de la famille impossible, voir des familles entre celle qui a perdu sa petite fille assassinée et celle ayant perdu son fils et désigné coupable.
A cette époque aucune prise en charge psychologique n’existe et les dégâts sur l’enfant ayant perdu sa grande sœur seront désastreux car ils sera amené à commettre lui aussi des actes irréparables.
Un essai qui se veut le plus sincère possible sur les différents événements liés à cette affaire Rambla et qui ne peut laisser insensible face aux désarrois subis par les différentes familles impliquées dans ce récit.
Synopsis
La reconstitution passionnante de l’affaire Ranucci. Avec elle, les débats houleux de l’erreur judiciaire et de la peine de mort. Trente ans plus tard, Jean Rambla, victime et témoin de l’affaire et du « pull-over rouge », sera accusé de meurtres. Concis, humain, passionnant, ce récit raconte une époque et ses destins. Entre doute et intime conviction : une quête de vérité.
C’est l’une des plus grandes affaires criminelles du XXe siècle. Le 3 juin 1974, à Marseille, Marie-Dolorès Rambla, huit ans, est enlevée sous les yeux de son petit frère, Jean-Baptiste, puis retrouvée morte deux jours plus tard.
Condamné à mort pour ce crime, Christian Ranucci sera guillotiné le 28 juillet 1976. Depuis, sa culpabilité a été remise en cause par l’écrivain Gilles Perrault dans son livre Le Pull-over rouge.
Quarante ans plus tard, Jean-Baptiste Rambla a tué deux femmes. Il est devenu un criminel à son tour. Devant les psychiatres, il invoque le fantôme de Ranucci qui le hante et ceux qui, selon lui, ont « volé la vérité ».
En revenant sur l’affaire Ranucci, appelée aussi l’affaire « du pull-over rouge », Agnès Grossmann retrace la tragédie de la famille Rambla, anéantie par la perte et le chagrin, emportée sans ménagement dans la tourmente judiciaire et broyée par la machine médiatique.
Ce récit humain, impressionnant, au plus près des faits et de la vérité, raconte aussi toute une époque, celle du débat passionné sur l’abolition de la peine de mort.